Le 5 octobre, la Journée mondiale des enseignants rend hommage à celles et ceux qui jouent un rôle fondamental dans notre société.
Instauré en 1994 par l’UNESCO, cet événement vise à reconnaître l’importance de la profession, à valoriser les efforts des enseignants et à mettre en lumière les défis qu’ils affrontent.

Les enfants, et parfois même les parents, font des prières pour avoir tel enseignant ou échapper à tel autre...
Qu’est-ce que cela veut dire ? Qu’il y aurait de bons ou de mauvais enseignants ? Par exemple, est-ce important d’aimer sa maîtresse pour aimer l’école ? Pourquoi on aime tel maître et pas tel autre ? Trop sévère ? Il crie trop ? Elle fête les anniversaires et autorise les bonbons à l’occasion ? Trop de devoirs ? Ou pas assez ? Elle met des notes, il n’en met pas, elle met en place des punitions, il valorise les comportements ?
Est-ce que la réussite de l’année scolaire de nos enfants dépend de la qualité de l’enseignant ? Parler de qualité tendrait à considérer l’enseignant comme un produit à évaluer. Est-ce que c’est ainsi que les parents et les enfants abordent l’école, comme des consommateurs ?
Les enseignants ne sont malheureusement pas épargnés par l’influence de la société de consommation. Daniel PENNAC l’illustre bien dans cet interview: Aujourd’hui, comment sont les élèves ? de 2:00 à 3:15
Plusieurs “styles” d’enseignement voient le jour, et on observe une différenciation croissante dans les méthodes d’apprentissage, chacune visant à se démarquer et à répondre à des besoins spécifiques.
Le style « des conservateurs » : Rigoureux, utilisant une pédagogie descendante, habitués à des méthodes plus traditionnelles, ces enseignants apportent un cadre sécurisant à leurs élèves. Leurs habitudes de travail peuvent parfois paraître en opposition avec les nouvelles modalités pédagogiques (introduction du numérique, suppression des notes, pédagogie positive, individualisation des enseignements, etc.).
Le style « des innovateurs » : Besoin de renouveler les méthodes, envie de tester de nouvelles approches pédagogiques, prêts à se remettre en question (ludopédagogie, apprendre en chantant, utilisation de supports numériques, classe flexible, tutorat, auto-évaluation …). Ils n’hésitent pas à investir dans du matériel pédagogique, à s’impliquer dans l’aménagement de leur classe et même à fabriquer leurs propres outils. Ils cherchent à différencier leur enseignement selon les profils cognitifs des élèves et prennent le temps d’échanger régulièrement avec les parents.
Le style « des motivés mais surchargés » : Cela concerne une bonne part des enseignants qui ont envie de faire leur métier d’enseignant de leur mieux, mais qui peuvent être à bout de souffle, dépassés par les programmes, les changements de directives ministérielles, l’introduction de nouveaux outils, le manque de formation, la politique de l’école inclusive et les différents courants d’éducation parentale qui challengent la mise en place d’un cadre respectueux du vivre ensemble, à la maison comme à l’école. Cela fait trop ! La pression du temps et les attentes de la société concernant le niveau scolaire émoussent fortement leur engagement et leur énergie.
ALORS MERCI À VOUS !
Nous avons tous été marqués par des enseignants qui nous ont donné le goût d’apprendre et qui ont nourri la joie d’aller en classe.
Vous êtes bien plus que des transmetteurs de connaissances. Grâce à vous, nos enfants développent non seulement des compétences cognitives, mais aussi des qualités humaines essentielles.
Vous plantez les graines du savoir, aiguisez la curiosité et développez le sens critique.
Votre présence au quotidien leur permet de grandir, de comprendre le monde qui les entoure et d’acquérir la confiance nécessaire pour y évoluer. Les aider à croire en leurs capacités, à surmonter leurs peurs et à s’encourager vers l’autonomie et la résilience sont des compétences clés dans la vie.
C’est pourquoi nous comprenons que vous avez besoin d’être entendus et soutenus.
Chez CréaDop, nous échangeons beaucoup avec vous et vous nous avez partagé vos besoins : la formation est un des maillons faibles de l’éducation nationale. Faire face à des classes hétérogènes, avec des niveaux de connaissances et d’attention chez les élèves très disparates, demande de multiples ressources ! Les enfants aiment comprendre pourquoi ils doivent apprendre « des trucs » qui, à priori, dans l’immédiat, ne sont pas franchement utiles, selon eux ! « À quoi ça sert de savoir ça, maîtresse ? »
Ce que les élèves attendent, c’est qu’on donne un sens à leurs apprentissages, qu’on les rende acteurs et responsables de leur propre “capital savoir”. Cette approche valorise l’idée que l’élève devient co-constructeur de ses connaissances et compétences. Ils ne veulent plus recevoir passivement des informations assis derrière un bureau. Ce qui les motive davantage, c’est quand ils voient l’utilité et l’impact concret de ce qu’ils apprennent sur leur vie future et sur leur développement personnel. Ils aimeraient aussi comprendre, par exemple, pourquoi, même s’ils apprennent, ils oublient peu de temps après. Les enfants, comme les adultes d’ailleurs, adorent qu’on leur parle d’eux. Il n’y a qu’à voir le succès de Vice Versa 1 et 2, qui apportent un éclairage génial sur l’appréhension des émotions.
À l’heure où les neurosciences sont en tête de gondole des rayons de la parentalité et de l'éducation, faisons profiter les élèves des dernières découvertes en leur expliquant, par exemple, simplement le fonctionnement de leur cerveau et de leur mémoire.
Nous avons développé des ressources à l’attention des enseignants pour qu’ils puissent se familiariser avec les sciences cognitives, c’est-à-dire le fonctionnement de la mémoire, une vulgarisation du fonctionnement du cerveau par rapport aux apprentissages. Nous proposons des supports pédagogiques, un webinaire et surtout une méthode de mémorisation à long terme qui s’appuie sur la courbe de l’oubli et la boîte de Leitner.
Chez CréaDop, nous croyons en l’innovation pédagogique comme clé pour relever ces défis. C’est pourquoi nous avons aussi développé une suite d’outils Eleph’Ant, qui permet aux élèves de mémoriser à long terme grâce à un système de flashcards. Cet outil encourage l’autoévaluation, renforçant ainsi l’autonomie des élèves tout en offrant aux enseignants une méthode structurée pour instaurer des rituels biquotidiens de révision en classe. Ces routines sont essentielles pour créer un cadre régulier et rassurant qui favorise la progression des élèves et leur donne une méthode pour apprendre à apprendre.
Par cette Journée mondiale des enseignants, il est plus que jamais important de reconnaître l’immense travail qu’ils accomplissent chaque jour et de soutenir les innovations qui peuvent leur permettre de relever les défis actuels. C’est pour cela qu’il est nécessaire de soutenir des entreprises innovantes et sincères, telles que CréaDop, qui s’engagent à proposer des solutions qui redonnent aux enseignants le goût d’enseigner et aux élèves la joie d’apprendre.